Forbes s’intéresse à la société de cigares marocains Habanos

03 juin, 2020

Forbes, le grand magazine américain spécialisé dans les affaires, a consacré une large couverture à l’entreprise marocaine Habanos et sa success-story. Décryptage.

Un succès qui interpelle le monde économique

Moulay Omar Zahraoui, président fondateur de la société de cigares Habanos au Maroc a accordé une interview à Forbes. Dans celle-ci, il explique les grandes lignes de son succès. En effet, son entreprise s’est très rapidement hissée leader du marché du cigare en Afrique. Un pari fou que nul n’aurait envisagé.

L’entreprise n’a même pas 10 ans. Et pourtant, elle fait déjà partie des plus importantes au monde. Créée en 2011 par Moulay Omar Zahraoui et sa famille, le président d’Habanos est clair sur l’objectif qu’il se fixe. Il souhaitait promouvoir le cigare de luxe en exploitant la culture de tabac sur le sol marocain. 120 hectares sont aujourd’hui dédiés à la pousse d’un tabac de haute qualité, faisant tressaillir les plus grands producteurs au monde.

© https://www.habanoscigares.com

 

Des torcedors formés sur place

Moulay Omar Zahraoui explique également que ses cigares de luxe sont roulés sur place et à la main. Il n’était pas question d’utiliser des machines pour proposer des produits de luxe. Alors, il a décidé de former des torcedores.

Trois catégories de cigares distinctes sont produites chaque jour, en utilisant trois variétés de feuilles de tabac pur. La terre étant très fertile et les conditions météorologiques étant favorables, les conditions sont toutes réunies pour obtenir un tabac de qualité.

Des partenariats financiers et commerciaux

Le président d’Habanos indique aussi à Forbes qu’il dispose de conventions avec des partenaires africains et américains à hauteur de 500 millions de dollars. Il prévoit de réaliser 1 milliard de dollars grâce à l’export de ses produits d’ici quelques années. Selon lui, le Maroc est connu et reconnu pour ses terres agricoles, ses engrais et la production de phosphate sur le plan mondial. Il souhaite dorénavant que le royaume soit aussi illustré par sa capacité à produire des cigares au moins aussi qualitatifs que ceux de Cuba.