L’histoire du cigare

18 juillet, 2018

Le tabac est une plante connue et utilisée depuis 2 500 ans av. J.-C.. Peu à peu, les diverses civilisations ont su le rouler pour donner naissance au cigare. Voici son histoire en quelques lignes.

De 2 500 av JC à Christophe Colomb

Prépondérant sur le nouveau continent, le tabac était cultivé par les Mayas à des fins médicinales. Peu à peu, ils l’utilisaient pour leurs divers rites puis le fumaient. Ils roulaient des feuilles dans la paume de leur main et nommaient le rouleau « Sikar ». Plus tard, des cigares tordus et secs ont été retrouvés à Cuba, confectionnés par les Indiens.

Lorsque Christophe Colomb a posé le pied en Amérique, il y a découvert non seulement le tabac, mais également ces petits tubes roulés. Rapidement, il a ramené la plante en Espagne, ainsi qu’un certain savoir-faire en matière de roulage. C’est ainsi que les premiers cigares comme ceux que l’on connait aujourd’hui, étaient fabriqués en Espagne dès le XVIIIe siècle.

 

 

Un engouement régit par des lois

Alors que le cigare est extrêmement prisé en Espagne, avec une production toujours plus active et des demandes toujours plus grandes, les tiges commencent à s’exporter en France, Allemagne, Grande-Bretagne et Pays-Bas. En 1821, une loi règlemente alors la production et des taxes sur les produits importés vont faire du cigare un véritable produit de luxe. Les amateurs vont alors découvrir le cigare cubain et bouder l’espagnol.

 

 

 

Les Américains tentent le putsch du cigare, mais échouent

C’est en arrivant en Amérique du Nord que le cigare a connu son heure de gloire. La haute société l’a rapidement associé avec de précieux spiritueux. Mais la production américaine fait de l’ombre à Cuba en produisant en masse. La qualité n’étant plus au rendez-vous, Cuba en profite pour créer des marques et des garanties comme le sceau dès 1912. 18 noms d’appellation d’origine sont déposés par le pays. En 2002, la société d’État cubaine qui régit l’exportation de cigares retire de nombreuses références de son catalogue pour se concentrer sur les plus prestigieuses. C’est ainsi que le nom d’Habano, ne peut être attribué que si le cigare a été roulé à Cuba.

Si de nombreux terroirs ont vu le jour en Amérique du Sud, les cigares cubains restent une valeur sûre, très prisée par les fins connaisseurs.